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Du pays des chamanes à la Patagonie

" Tout homme médecine reçoit le pouvoir d'une femme et il en a toujours été ainsi "

 » Il n’y a pas d’hommes médecines sans femmes médecines.
Tout homme médecine reçoit le pouvoir d’une femme et il en a toujours été ainsi. « 
Agnès Whistling Elk*

Cet article n’enseigne pas le chamanisme.
Il vous présente trois livres reçus récemment dans des circonstances particulières.
Deux romans m’ont fait de l’œil dans un dépôt de livres :
 » L’amant de Patagonie  » de Isabelle Autissier et  » Chamane blanche  » de Olga Kharitidi.
Le troisième,  » Femme chamane  » de Lynn V. Andrews m’a happée dans une librairie.
Voici l’exemple de trois femmes lancées dans cette incroyable aventure :
Faire la connaissance de soi pour se conquérir.
Il leur a fallu oublier leurs peurs, quitter toute civilisation pour aborder un nouveau monde.
Ensemble, plongeons dans la culture amérindienne.

En amérindien Amour se dit :  » Tu danses dans mon cœur « .
La pensée amérindienne est source de sagesse.
Elle nous mène aux origines de notre humanité.
Quand nous vivions en harmonie avec les forces de l’Univers.
Quand nos chasses étaient destinées à nous nourrir et les animaux respectés et remerciés pour les services rendus à notre espèce.
Quand l’esprit des ancêtres restaient présents et accompagnaient les êtres à venir.
Mon premier contact se fit à travers un tee-shirt noir où s’inscrivaient en lettres d’or :
« La terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre. »
Je l’ai usé jusqu’à la corde. Tout délavé, déformé, je le portais encore.
Il me donnait une force plus qu’aucun autre vêtement.
Ces mots porteurs de sens m’enveloppaient plus chaleureusement que le plus beau des tissus.
Imaginez l’effet de ces mots lorsqu’ils circulent véritablement dans votre corps.
Partons pour l’univers mystérieux du chamanisme et de la sagesse amérindienne avec ces trois livres.
Prête pour le décollage ?

Mon adoré

Il y a des mots qui font partir loin comme un shot d’oxygène
et le roman de Isabelle Autissier  » L’amant de Patagonie  » en est empli.
Nous sommes à la fin du 19ème siècle.
Emily ne sait rien de la vie lorsqu’elle part loin de son Doherty natal.
La diligence de Glasgow l’emmène loin, très loin en terre inconnue, à « Ouchouaya », devenue Ushuaïa par la magie d’un gel douche.
Une terre d’eau et de vent surnommée  » terre de feu « , des paysages sublimes de glaciers tombant dans
la mer, de forêts impénétrables. Le décor est planté.
Emily apprend tout de l’humain de Aneki, son amant indien.
 » Pourquoi ne pouvons-nous pas partager cette beauté ? Pourquoi faudrait-il que la venue des uns fasse le malheur des autres ?  » s’interroge-t-elle.
En quelques mots, la jeune femme cerne tout le drame de la colonisation.

Emily perd son innocence et devient femme du monde en se reliant à la terre.
Prise de conscience de notre société de preneurs, la nôtre :
 » Depuis que les hommes pâles sont là, ils ont pris plus de baleines que leurs bouches ne peuvent manger et tué plus de phoques que leurs dos ne peuvent porter. « 
 » Mais la terre ne se donne pas. Elle est là pour le cueilleur et le chasseur. « 
Des scènes d’une grande beauté jalonnent les pages.
De l’émotion avec le bonheur de la renarde :
 » La joie, la vitalité et la tendresse de la scène me font monter les larmes. Là ! Le bonheur est là ; tu vois ?
Le bonheur de la renarde. « 
De l’harmonie
 » Je suis la forêt, je suis l’arbre et l’oiseau et l’animal qui détale dans les herbes. Je n’ai pas peur.
Entre deux mondes, Emily prend conscience de son être en devenir.
 » Dépouillée de tout sur cette plage perdue, je suis au stade ultime du détachement de ce qui a fait ma vie d’avant. « 
Mais déjà, Ouchouaya se transforme sous le poids de la civilisation.
 » De nombreuses constructions ont ensuite poussé dans le nord de la baie, des bâtiments administratifs, des hangars, quelques commerces et les maisons de colons toujours plus nombreux.

Isabelle Autissier, une ardente défenseuse des mers
Elle est la première femme à avoir accompli un tour du monde en compétition en 1991.
Elle est l’auteure de  » Soudains seuls « ,  » Seule la mer s’en souviendra  » et  » L’amant de Patagonie « .
Isabelle est navigatrice, écrivain, conteuse et chroniqueuse sur France Inter.
Elle est l’actuelle présidente du WWF, organisation vouée à la protection de l’environnement.
Retrouvez sa page facebook et son combat pour la planète en cliquant sur l’image de la navigatrice.

Ma découverte

 » Femme chamane  » – titre original  » Medecine woman  » de Lynn V. Andrews
Lynn nous emmène vivre une expérience réelle, intense de trente-cinq ans.
Ce livre traduit en douze langues retrace l’aventure d’une femme partie au bout d’elle-même pour retrouver une corbeille de mariage aperçue lors d’une exposition de photographies.
-La corbeille de mariage est un objet tissé à partir des rêves des femmes, nous dit-on.
Un appel qu’elle ne peut ignorer et qui la mène à découvrir le chamanisme et à s’y former.
Partie du nord du Canada, elle s’éloigne en terre amérindienne et rencontre une heyoha , femme de pouvoir, une  » femme-qui-montre-comment « .
Elle devient son apprentie et durant sept ans suit ses enseignements.

Des messages essentiels
* Notre terre est sacrée et seule cette prise de conscience peut sauver notre monde.
* Notre nourriture est sacrée
 » Nous mangeons nos frères et nos sœurs. Tu es une cannibale.
Ta sœur a péri pour que tu puisses vivre. « 
Je pourrai citer encore des passages magnifiques, ils seraient trop nombreux.
Le plus simple est d’acquérir le livre.
Lyn V. Andrews, une femme à découvrir
Pendant plus de trente-cinq ans, elle a travaillé avec des femmes chamanes de plusieurs cultures indigènes.
Retrouvez sa page facebook en cliquant sur l’image de la femme au tambour.

Une aventure frissonnante

 » La chamane blanche  » – titre original  » Entering the circle  » de Olga Kharitidi 1997
 » L’initiation d’une psychiatre à la médecine traditionnelle des âmes « .
Olga est psychiatre et travaille à l’hôpital de Novossibirsk.
Un patient, Nicolaï la mène à Koubia, dans la région de l’Altaï* en Sibérie pour y rencontrer Oumaï,
femme chamane.
Lors d’une séance, il lui raconte la passation du chamanisme entre son oncle et lui.
 » Les pouvoirs chamaniques vivent avec nous en ce monde et doivent être laissés dans ce monde.
Je meurs, et mon pouvoir ne me suivra pas là où je vais. Je te le donne, parce que les esprits le veulent. « 
La vieille femme la mène à la découverte de la matière véritable de l’âme humaine et des pouvoirs
chamaniques qui sommeillent en elle.

La psychiatre en tire un enseignement qu’elle intègre à sa part médicale en conjuguant psychanalyse et chamanisme.
Pour cela elle fait appel à son  » esprit jumeau  » dans une approche purement intuitive.
Une pratique originale dans laquelle elle excelle et rencontre de nombreux succès.
Olga porte un regard éclairé sur notre vie et transmet un précieux message.
 » Nos actes doivent apporter de la beauté, du bonheur, de la vérité, de la santé, de la lumière. « 
Le chamanisme porterait-il en lui la physique quantique ?
 » Nous avons appris en physique que les particules élémentaires avaient une double nature, qui variait
uniquement selon la position de l’observateur.
Elles peuvent exister sous forme de particules distinctes et être simultanément une onde.
L’on retrouve la même dualité chez les êtres humains.
Nous sommes en même temps des particules distinctes et des ondes.
Tout dépend de l’endroit où se situe l’observateur en nous. « 
Olga Kharitidi est l’auteure également de  » Michael Gate « , son roman le plus récent.
D’origine russe, elle vit actuellement aux États-Unis, à Minneapolis.
Son enseignement est proche de celui de Gurdjieff et de Castaneda.
Retrouvez sa page facebook en cliquant sur son portrait en noir et blanc.

* L’Altaï est  » une des régions du monde les plus mystérieuses et les plus curieuses.
Il semblerait que bien des civilisations et des traditions y soient nées. « 
* Agnès Whistling Elk est guérisseuse autochtone du nord du Canada, elle est l’auteure ce la citation
inspirante de l’introduction.

La sagesse amérindienne est à la base de l’enseignement diffusé dans le domaine du développement
personnel.

Elle nous ramène à l’unité corps-esprit-âme, nous élève et donne du sens aux événements qui jalonnent
notre vie.
Elle véhicule des idéaux formant matière à réflexion et de beaux sujets de méditation.

Intermède tiré par les cheveux
 » Nos cheveux ne sont pas là par hasard, ils ont un but précis. « 
Dans la culture amérindienne et sur d’autres continents, la façon de présenter sa chevelure a une signification précise.

La tresse représente l’unité de pensée, les cheveux attachés en montreront la sûreté.
Selon la couleur choisie vous afficherez votre conviction.
Le style de cheveux indique la situation, l’âge, le statut.
Lors de conflits, les oppresseurs coupaient les cheveux des vaincus.
Leur soumission et leur défaite éclataient au grand jour.
Dans le monde subtil, les cheveux forment une antenne pour recevoir des images qui nous entoure.
Au quotidien, nous ressentons le froid différemment en fonction de la longueur de nos cheveux.
On dit également que l’énergie est conservée.
On ne parle pas des chauves !

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Clem

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