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J’aime bien te dire

Des légendes flottent dans l'ombre familiale. Les oreilles des enfants en captent des bribes pour écrire leur propre légende.

Des légendes flottent dans l’ombre familiale.
Les oreilles des enfants en captent des bribes pour écrire leur propre légende.
Les personnes évoquées dans ce portrait sont l’écho de ces histoires passées au tamis de ma mémoire.
Écrire un portrait n’est pas chose aisée. Celui d’une personne aimée encore moins.
Vous pouvez y trouver un parti pris d’excellence.
Dans le cas de Léon, toute personne l’ayant croisé, connu, fréquenté n’a pu s’empêcher de l’aimer.
Il a laissé en chacun de nous le souvenir d’un homme vrai.
 » J’aime bien te dire  » est une phrase qu’il aimait prononcer avant de prodiguer une parcelle de sa grande
sagesse.
Quatre mots qui posent et ouvrent l’Univers des possibles.
Comment te faire revivre à travers de simples mots ?
Tu aurais souri et m’aurais dit :
 » Toi, tu fais d’abord les premiers pas et moi je t’aide. « 
Les voici …

 » Souviens-toi, tu as des morceaux de pyramide d’Égypte en Toi. »

Naissance égyptienne

Léon, dit Yehouda, est né à Alexandrie en Égypte.
Il était le second d’une fratrie composée de cinq garçons.
Juste après Albert, juste avant Élie, ont suivi Victor et René.
Leur mère, femme douce et effacée, se prénommait Florence.
Le cœur de son cadet avait conservé de l’amour maternel une chanson qu’elle aimait fredonner :
 » You are my sunshine « .
Le père, Isaac, homme autoritaire était fin psychologue.
Léon admirait ce père et s’efforçait de lui ressembler, conservant de lui cette délicatesse d’esprit qui mène à l’écoute de l’autre. Il avait intégré l’autorité pour l’exercer avec calme et naturel.
Ce schéma familial, classique à son époque, était un ancrage puissant dans sa vie de petit garçon.
Il était fier de ses racines et de ses origines.
Ni Cohen, ni Lévy, il n’était pas au premier rang lors des cérémonies religieuses.
Il nous a donné son nom Assouline.
Ce mot berbère, originaire du sud de la ville de Marrakech possède la double signification :
 » rocher  » et  » tribu « .
Un nom qu’il a honoré tout au long de sa vie, solide comme le rocher, fédérateur d’une tribu qui perdure.

Vie sacrée, sacrée vie

« La vie est sacrée » disait-il.

Comme les hommes de son époque, Léon avait connu la guerre.
Il restait discret sur sa participation et ses actes de bravoure.
Loin d’être un va-t-en guerre, il s’était enrôlé dans l’armée anglaise pour lutter contre la barbarie qui écrasait notre monde occidental. Sa participation à la bataille de El Alamein* était rarement évoquée.
Lui revenaient parfois l’image d’hommes carbonisés à bord d’un bateau, vagues d’horreurs qu’il avait mises à l’abri, au fond de son cœur pour nous en protéger.
– J’ai découvert sur le tard qu’il avait participé au rapatriement de réfugiés civils d’Éthiopie*.
 » J’ai eu une sacrée vie  » affirmait-il.
Son père, négociant sans frontière l’emmena dans son sillage et l’initia au commerce international.
Sillonnant l’Égypte, l’Éthiopie, s’embarquant pour l’Inde, il avait tout compris de la fraternité humaine.
Un éveil sur le monde, une curiosité qui ne s’arrêtait pas aux spécialités culinaires.

Un amour pour la vie

L’homme d’une seule femme

Léon était tombé éperdument amoureux de Jeanne. Son étoile contraire, sa préférence.
Il l’avait poursuivie de ses avances jusqu’à ce qu’elle se décide à s’unir à lui.
Pour la conquérir, il avait renoncé aux plats qu’il aimait tant au grand dam de sa mère Florence qui le voyait dépérir.
Léon et Jeanne se sont unis à Alexandrie, dans la synagogue de la rue Nebi Daniel.
Quelques mois plus tard, la situation politique basculait, les juifs n’étaient plus les bienvenus en terre
égyptienne.
Il fallut partir.
Le jeune couple s’exila pour la France, terre de liberté.
Une vie d’émigrés les attendait.

Felouque de vie

Juste et bon

Leur premier enfant, une fille qu’ils prénommèrent Florence vint bénir leur union.
Leur alliance dura 61 ans, jusqu’à ce que la mort les sépare.
Il la laissait décider de tout, du moins le croyait-elle.
S’il pouvait donner l’impression d’être un homme dépourvu d’autorité, il n’en était rien.
Il suggérait, lorsque le choix était juste, il approuvait.
Des disputes, ils en ont eues. Nous basculions alors en langue arabe qui n’avait rien de littéraire où flottaient quelques mots reconnus de nous : argent, ne t’en fais pas.

Devenir français

Histoire de langue
Léon était de nationalité marocaine.
Il avait fait des études supérieures et parlait couramment l’arabe littéraire, l’anglais et l’hébreu.
La langue française lui était étrangère.
Jeanne, née sous consulat français en détenait les secrets.
Il lui demandait régulièrement son aide puis sollicita la nôtre pour rédiger ses courriers et documents
officiels.
D’une vie à l’autre
Sans vaciller, Léon passa d’une vie de prince à celle d’un esclave, travaillant sept jours sur sept.
Il assurait, ne se laissant rebuter par aucun des métiers, même les plus durs.
Il fut docker, déchargeant des caisses d’oranges au cours d’un séjour en Israël, travailla sur les marchés
français pour la vente de tissus.
Au bout de cinq années, il fut nationalisé français. Soulagement et fierté !
Cette reconnaissance lui permettait de prétendre à des emplois à la hauteur de ses compétences et mieux
rémunérés.

Superman du quotidien

Super papa

Léon nous fascinait. Il avait le pouvoir de faire fonctionner une machine à coudre à pédale, la célèbre Singer.
Nous regardions le plateau de fonte noire s’abaisser et se relever en cadence sous la seule pression de son pied. Il nous faisait croire que la consommation de petits pois était le secret de sa force.
Nous en mangions tous !
J’aimais le regarder dessiner le patron d’une robe, les aiguilles en bouche, la craie sur le tissu, inventant le futur vêtement.
C’est ainsi qu’il confectionna pour ma sœur et moi deux robes de velours bleu auxquelles il ajouta au col une guirlande de petites roses céladon.
Léon avait le goût pour la cuisine.
Il a instauré un rituel d’anniversaire immanquable : le hoga. Notre madeleine de Proust.
Hoga veut dire gâteau. En forme d’anneau, à l’image du cercle familial, sa taille généreuse a de quoi
satisfaire toute une maisonnée.
Nous avons tous gardé sur les papilles de notre mémoire la saveur du riz safrané, du boulghour ou des
steaks hâchés.
De lui, j’ai acquis le goût de la peinture qui rénove et embellit.
Un rouleau à la main et je redeviens la petite fille qui l’accompagnait en peignant tuyaux et radiateurs sous son regard amusé.

Un homme moderne

Amour et respect

Léon avait un profond respect pour les femmes.
Respect qui s’étendait, chose rare pour l’époque, aux tâches ménagères qui leur étaient réservées.
Aucune de ces tâches ne le rebutaient. Un positionnement terriblement moderne.
De cet exemple, je trouvais tout naturel qu’un homme sache coudre, peindre, cuisiner.
Tout pour Elle
Il avait à cœur d’apporter à sa femme tout le confort possible à la hauteur de ses moyens.
Jeanne adorait le cinéma.
Comment fréquenter les salles obscures avec cette charge de travail domestique et des enfants en bas âge ?
Les économies du ménage avaient servi à l’acquisition d’un des tous premiers téléviseurs.
Faisant d’une pierre deux coups : Il avait une fascination pour les techniques nouvelles.
J’ai attrapé au passage le virus des films en noir et blanc.

Le don

Le don de Léon

Léon avait le don, le même que celui de sa belle-mère Clémentine.
Elle lui avait enseigné l’art de décoder les messages laissés par les volutes du marc de café turc.
Tout un cérémonial.
Il commençait par une simple tasse de café. Ni capsule, ni cafetière, une casserole d’eau chaude dans
laquelle infusait du café moulu.
La boisson obtenue ne devait pas être remuée sous peine d’être imbuvable et de brouiller les pistes.
La main, féminine le plus souvent, retournait soigneusement la tasse sur la soucoupe.
Un zeste de patience et la consultante pouvait découvrir son destin.
Ces personnes venaient consulter Léon pour trouver un pardon, une alternative à leur colère, un chemin
pour évacuer leurs angoisses.
Elles repartaient le sourire au cœur, l’âme apaisée.

Un éducateur né

Un éducateur hors pair

Sa moustache, ses yeux sombres et ses sourcils fournis, lui conféraient un air sévère qui en impressionnait
plus d’un. Il en jouait quand un gars s’approchait d’un peu trop près de ses filles ou molestait ses garçons.
Mes copains me renvoyaient cette image et, secrètement je souriais.
Avec le temps, son aspect physique s’était adouci.
Son regard irradiait une douce lumière qui baignait son corps tout entier.
Face à mes frasques qui mirent sa patience à rude épreuve, il n’a jamais levé la main sur moi.
 » J’ai plus de force que toi, si je te touche, je te tue ! « 
Il avait compris la portée mortelle des corrections corporelles qui blessent le corps et brisent l’âme d’un
enfant. Il leur préférait l’éducation par l’exemple.
 » Quelle assurance as-tu prise pour tes enfants ?  » lui avait-on demandé.
 » La Paternelle, la meilleure !  » avait-il répondu.
Nous l’avions surnommé  » La Banque de France « , répondant toujours présent pour nous aider.
Dans les situations difficiles, si vous lui demandiez :
 » Comment fais-tu ? « , il vous répondait:  » Justement, je ne fais pas. « 

Un taiseux… Extra !

Léon exprimait peu ses sentiments. Ses actes portaient sa voix.
Il vous trouvait des excuses, même si vous l’aviez blessé.
Il partait du principe que chacun fait de son mieux et que la chance n’est pas toujours au rendez-vous de la vie.
 » Le Pauvre  » disait-il. De ces deux mots, il pardonnait.
Il n’avait que faire des sentiments de haine ou de vengeance qui encombrent l’âme et la ternissent.
C’était son style, une âme Extra, d’une élégance folle.
Pas de celle que confère un costume de prix ou des chaussures de marque, il n’en avait cure.
Léon, c’était l’élégance de l’âme qui l’habillait.
Le cœur sur la main, il la posait sur le vôtre et par ce geste vous apaisait et vous transformait.

 » Comme la station Montparnasse, tu seras toujours la bienvenue. « 

Conseils et encouragements

Léon ne manquait pas d’humour et c’était pour lui le chemin pour exprimer ses sentiments les plus tendres.
Tous les enfants étaient les siens.
Je n’en éprouvais aucune jalousie.
J’étais son unique, comme l’étaient son autre fille et ses trois garçons.
Son amour ne se limitait pas à nous, ses enfants. Il s’étendait aux épouses de ses fils, au maris de ses filles
qu’il chérissait tout autant.
Les premières devenaient  » Ma fille « , les seconds, des compagnons de vie.
À tous, il offrait conseils et encouragements.
Et il était souvent sollicité. Il avait ce don de rassurer et de sécuriser.
 » Ça va aller, ça va bien se passer, tu vas voir, ça va s’arranger. « 
Des mots précieux que j’ai conservés dans les moments de doute.

En visite

D’un pas décidé nous parcourons la rue d’Estienne d’Orves au Pré Saint Gervais.
Une rue calme et grise comparée à la rue Lepic et ses néons montmartrois.
Du haut de mes trois ans, je lève les yeux vers ce géant qui tient fermement ma main.
Je suis fière d’être au bout de ton bras, papa.
Tu es heureux de montrer cet appartement du second étage que tu as réussi à négocier.
Une nouvelle vie pour ta famille entassée dans une chambre d’hôtel depuis votre arrivée en France.
Patiemment, tu me décris les trois pièces en enfilade, le balcon minuscule où s’entasseront charbon, vélo d’enfant et autres objets du quotidien.
La cuisine, de la surface d’un placard donne sur la pièce commune qui fera office de salon, salle à manger, salle de bains et même de chambre à coucher.
Les toilettes sont sur le palier.
Dans cet appartement, nous allons vivre huit années et devenir une famille de sept personnes.
Soir de Noël
Nous sommes réunis autour de la table ronde qui trône au milieu de la pièce à usages multiples.
Les petits plats sont dans les grands, le soir de Noël nous met en fête.
En attendant le retour de ta journée, nous chantons autour de table sous la direction de Jeanne :
 » Petit Papa Léon « . Sûr que tu arriveras plus vite !

Un des avions de la compagnie EL AL

Triste retour

Tristesse en retour

Notre premier voyage ! Il nous réunit tous en Israël.
Tout un mois de soleil et de mer, un premier envol à bord d’un avion de la compagnie El Al, où tu travailles à présent.
Quelques jours avant le terme de notre séjour, tu m’as emmenée à l’écart.
 » Il faut rentrer, ton grand-père est mort. Ne dis rien à ta mère. « 
Nous le savions mal en point et Jeanne s’en inquiétait.
Comment lui annoncer ? Tu préfères te taire, lui épargner l’indicible peine… un moment encore.
À bord du taxi qui nous mène à l’aéroport, j’observe tes mâchoires qui se serrent à son annonce impatiente :
 » Dès que nous rentrons, j’irai vois papi.  » Tu fermes les yeux, un court instant.

Toi aussi, tu trembles !

Nous marchons tous deux, mon bras passé sous le tien.
Je sens ton corps trembler, tu as de la fièvre.
J’entre en adolescence. Je réalise que mon géant est vulnérable, il peut vaciller.
 » Ne m’abandonne pas, à tes côtés, rien ne peut m’arriver ! « 
On n’est pas sérieuse quand on a seize ans*
Tout est drame, indignation, colère.
La vie, la mort, tout ça sert à quoi ?
Questions existentielles posées par une adolescence qui se cherche.
Comment pressens-tu que ce jour-là je vais basculer de l’autre côté ?
Je sors du lycée, c’est l’heure du déjeuner, je suis prête à rencontrer la camarde*.
Tu es là, au bord du trottoir, sur ton cheval motorise :  » Comment ça va, toi ? « .
Tu as traversé tout Paris pour me dire ces quatre mots.

Sans tambour ni trompette

Toujours là pour Toi

Disparue, évanouie dans la nature.
Quatre mois d’absence sans donner aucune nouvelle.
À mon retour, ni question, ni reproche, ni colère.
Beaucoup se moque, invente, raconte pis que pendre. Les pires échos arrivent à tes oreilles de père.
Tu ne bronches pas, mon rocher, ton amour me reste, inchangé.

Derrière ton cheval de fer

À mon retour, tu prends en charge mon âme errante.
Derrière ta mobylette, tu accompagnes mes déplacements.
Il fait doux, là, derrière ton dos.
Je m’abandonne, confiante dans ce slalom qui nous mène à travers Paris, quartier de l’Opéra.
Tu es là pour chacun de mes déménagements.
Traînant cartons et valises, même si la première fois il te faut affronter la colère de Jeanne.
Me connaissant l’âme vagabonde, tu me fournis les billets d’avion qui me permettent de courir le monde.
J’ai pour tout bagage ta confiance et l’adresse de quelques personnes qui t’apprécient.
Maillage d’amitiés internationales.
Chaque embarquement est une aventure, toujours en  » Stand by  » que tu accompagnes d’un  » Toi et ta Chance ! « .

Si c’était à refaire

Un jour Jeanne te demande :  » Si c’était à refaire, quelle vie choisirais-tu ? « 
Tu ne réfléchis pas longtemps, tu dois y avoir pensé plus d’une fois.
 » J’aurais une autre vie, sans attache, sans mariage, sans enfant. Je vivrais pour moi. « 
Elle ne comprend pas, son regard s’assombrit.
 » Pourquoi revivre ce que l’on connaît déjà ? Autant essayer autre chose. « 
Déroules-tu cette nouvelle vie à présent ?

Un père et manque

On se souvient tous du lieu, du jour, de l’heure. L’instant précis où vous recevez LA nouvelle.
Bombe à fragmentation de douleur qui explose au creux du ventre.
Hébétée, vous regardez la personne, le téléphone qui annonce l’impossible.
Vous le maintenez à distance encore quelques secondes.
Comment est-ce possible ? Tu pars sans prévenir.
Nous avions si souvent tremblé pour toi et voici qu’une petite intervention de rien et Hop !
Tu t’envoles. Ton cœur a lâché, il a tellement servi !

 » Pour aller ça va, c’est pour revenir que c’est difficile ! »

Un jour, tu as décidé que c’était le moment, tu n’es pas revenu.
Tu as enfourché ton ultime moto, celle que tu n’avais jamais pu t’offrir.
Tu es parti vivre la vie libre de toute attache dont tu rêvais.
Encore une fois, tu nous as réunis.
Moments de tristesse, d’incompréhension, de rires et d’amour.
Où vont les âmes ?
Quand je t’interrogeais sur ce sujet, tu avais un petit sourire entendu.
La tienne s’est élevée dans un nuage doré à l’instant précis où ton corps terrestre fut enveloppé de ton châle de prière.

Patchwork familial

La philosophie de Léon

Avant un examen
 » Vas-y tranquille, le plus important, c’est le travail accompli et ce que tu as appris. Garde ta conscience libre, le reste, dis-toi tu t’en fous. « 
Une perte d’argent contrariante
 » L’Argent, c’est comme les ongles, tu coupes et ça repousse… toujours. « 
Préparation à un entretien d’embauche
 » Si on te demande si tu sais faire, d’abord tu dis oui, après tu réfléchis et tu te débrouilles. « 
Stop le tabac
 » Je te rachète ta pipe et ton tabac et c’est moi qui fume. Je préfère prendre sur moi tout le mal qu’il pourrait te faire. « 
Histoire de confiance
Comment faire pour faire confiance quand neuf fois sur dix elle est mal placée ?
 » Dans la vie, je fais d’abord confiance à tout le monde. Je préfère me faire avoir neuf fois que de passer à
côté d’une bonne personne la dixième. « 
En cas de doute
 » Dans la vie tu peux tout si tu le veux. « 
La grande classe
Quand il parlait arabe au marché pour choisir ses olives bien pimentées.
Ses mains posées au milieu du volant.
 » Papi, c’est un Homme qui brillait et qui voyait en chacun de nous une lumière qu’il prenait bien soin de
protéger et d’aimer.

Génération avenir

Nous héritons de nos parents, en positif, en négatif.
Nous nous efforçons de leur ressembler pour ce qu’ils ont de meilleur, apprenons de leurs erreurs.
Quand je suis juste, en acte, en parole, une part de toi reste vivante.
Ce que tu m’as transmis, je l’offre à mon tour.
Tu m’as appris que la terre n’a pas de frontière.
Que nous pouvons évoluer librement dans l’Univers.
Que la rancune, la colère, la haine nous reviennent plus sûrement qu’un boomerang.
Que nous possédons tous une part de clairvoyance et que la plus belle des religions est La Bonté.
Tu m’as fait le plus beau des cadeaux : la Liberté conjuguée au masculin, au féminin, au singulier et au pluriel.

Retrouvez le portrait de Jeanne :  » Ce que je sais d’elle « 

Remerciements

Merci à TOI qui m’as guidée à chacun de mes pas et dans chacun de ces mots.
Lorsque les doutes me bousculaient, tu m’as remise sur les rails d’une main tendre :
 » Croies, aies confiance, laisse aller. « 
Merci à VOUS qui avez participé à ce portrait en envoyant vos témoignages et votre enthousiasme qui
m’ont portée et encouragée.
Merci pour ces éclats de rire et d’amour trouvés en chacun de vous.
Vous êtes les dignes descendants de ces deux magnifiques personnes : Léon et Jeanne.

À ce jour Léon et Jeanne sont les parents de deux filles et trois garçons, les grands-parents de
quinze petits-enfants et les arrière grands-parents de quatre trésors… à suivre

– El Alamein : épisode de la guerre du désert qui se déroula au cours de la seconde guerre mondiale.
– Les réfugiés d’Éthiopie : 1984, l’opération Moïse est mise en place pour transporter des milliers de juifs
d’Éthiopie en terre d’Israël. Cet épisode est relaté dans le film  » Va vis et deviens « .
– On n’est pas sérieuse quand on a seize ans : ces mots sont empruntés au titre du poème de Rimbaud :  » On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans  » Merci Arthur.
– La camarde : autre nom donné à la mort

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Clem

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